jeudi 28 octobre 2010

HALLOWEEN...UN PEU DE CINÉMA?

Par MP
TOUT POUR VOTRE NUIT D'HORREUR!!!

 Depuis toujours les films d'horreur font partie de notre culture populaire. En cette période de la fête d'Halloween, je vous propose un court historique des meilleurs films ayants marqué l'histoire. La plupart de ces films sont maintenant disponibles en format DVD ou Blu-Ray en langue française ou original. Si vous êtes un adeptes de ce type de cinéma, vous devriez probablement collectionner les titres énumérés dans cet article. J'espère que vous passerai une très belle fête d'Halloween et que vous aurai du plaisir à regarder des films d'épouvante pour cet occasion.


Les premiers films d'horreur remontent aux années 20 ou Nosferatu le Vampire sort en 1922. C'est probablement l'œuvre la plus importante dans l'émergence du genre. L'ambiance particulièrement morbide du film et la terrifiante prestation de Max Schreck dans le rôle de Nosferatu auront un impact considérable sur le cinéma d'horreur.   

Aux États-Unis, Notre Dame de Paris en 1923 devient le premier film américain important du genre  et Le fantôme de l'opéra en 1925 produit par Universal Picture confirme l'intérêt des spectateurs pour les films d'horreur et influencera les années 30 dans ce domaine. Durant cette période, une horreur plus graphique apparaissait au détour de certaines scènes, telle une décapitation et des mutilations.

En 1931, Universal Pictures produit trois films capitaux dans l'évolution du cinéma d'horreur : Dracula de Tod Browning (d'après le roman de Bram Stoker), Frankenstein de James Whale (d'après le roman de Mary Shelley) et Docteur Jeckyll et Mr. Hyde de Rouben Mamoulian (d'après le roman de Robert Louis Stevenson).

Le succès de ces trois films pousse Universal à produire d'autres films de monstres - que l'on nommera les «Universal Monsters» - entre 1932 et 1948, dont certains sont aujourd'hui des classiques, tel que La Momie (The Mummy - 1932) de Karl Freund, L'homme invisible (The Invisible Man - 1933) de James Whale (d'après le roman de Herbert George Wells), et surtout La fiancée de Frankenstein (The Bride of Frankenstein - 1935) du même réalisateur. 

Avec la Guerre Froide , le maccarthisme, la peur du nucléaire et des expérimentations scientifiques, les années 1950 voient l'apparition de l'horreur dans le cinéma de science-fiction. C'est à partir des années 60 que le cinéma d'épouvante prends vraiment forme et voici les titres qui selon moi, ont influencés la culture populaire.



FILMS CULTES:




ALFRED HITCHCOCK: PSYCHOSE ET LES OISEAUX

C'est en 1960 que sort le films qui a révolutionner le genre en profondeur : Psychose (Psycho) d'Alfred Hitchcock et en 1963, il persiste dans le réalisme avec Les Oiseaux (The Birds), où les monstres sont une nuées de volatiles.

LA NUIT DES MORTS-VIVANTS

En 1968 sort une œuvre majeure pour le cinéma d'épouvante - voire le cinéma dans son ensemble : La Nuit des Morts-Vivants (Night of the Living Dead, de George A. Romero.) D'un pessimisme total, parsemé de scènes d'autant plus éprouvantes qu'elles sont traitées avec un grand réalisme, le film sera un choc et marque durablement les esprits. Au-delà de cela, ce film est une œuvre politique et sociale, portant un regard sans concession sur la société de son époque.
ROSEMARY'S BABY
La même année, Roman Polanski réalise Rosemary's Baby (d'après le roman d'Ira Levin), qui voit la religion utilisée comme élément horrifique. Fortes du succès du film, les grandes majors, qui commencent à sérieusement s'intéresser au genre, réemploieront la religion - essentiellement les principes du christianisme - à maintes reprises durant les années 1970.

LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE
Le premier long métrage de Wes Craven, La Dernière Maison sur la gauche (The Last House on the Left - 1972) est à l’origine du rape and revenge. Sous-genre du film d’horreur, le rape and revenge montre une femme subir des violences sexuelles, suivies de la vengeance de celle-ci ou des se proches contre les agresseurs. Souvent complaisant et toujours à l’origine de houleux débats quant à l’immoralité de ces œuvres, ce film en particulier a été interdit dans la plupart des pays du monde durant des années. Il reste le film le plus immorale jamais tourné jusqu'à ce jour. Avec un budget restreint, la pellicule nous laisse croire parfois a un documentaire tournée de manière à nous  m'éprendre avec la réalité. (Surtout lors des scènes de violes et de torture), La remake très adouci de 2008 ne se compare aucunement avec l'original de 1972 et Dieu merci. On peut se demander comment Wes Craven a pu tourner un tel film, voir même y avoir pensé, l'avoir réalisé et dirigé. On peut aussi s'étonner que l'industrie le produise et le distribue en salle et en vidéo.


L'EXORCISTE
En 1973, inspirée par les résultats probants de Rosemary's Baby, La Warner Bros. Pictures, produit L'Exorciste (The Exorcist, d'après le roman de William Peter Blatty ), réalisé par William Friedkin. Le film est un succès mondial immédiat et jette un regard réaliste sur la possibilité de l'existence du phénomène de la possession, celle qu'une personne puisse être sous l'emprise d'un esprit démoniaque à l'intérieur de son propre corps. Il sera profondément troublant pour le public, en particulier pour les personnes les plus sensibles et ceux qui ont tendance à «vivre» les films qu'ils voient… Il n'y a jamais eu rien de tel à l'écran à cet époque.
L'histoire se déroule à Georgetown dans la banlieue de Washington. L'actrice de télévision Chris MacNeil est de plus en plus inquiète pour sa fille Regan en proie à des spasmes violents devenus fréquents. Impuissants, les médecins lui conseillent de faire appel à un prêtre exorciste. Aidé du Père Damien Karras, le Père Merrin va tenter de libérer la jeune fille possédée par le diable lui-même.


Le film sort le 25 décembre 1973. Des ambulances sont stationnés à la sortie des cinémas qui présentent le film. Pendant le tournage près de neuf personnes ont trouvées la mort, un acteur est devenu un célèbre sérial killer qui a tué et découpé une journaliste. Il existe énormément d'histoires semblables à celle ci. On dit que le Diable, vexé d'être affiché de cette manière, s'est vengé...L'actrice Linda Blair n'a jamais plus retrouvé le succès et s'est retrouvé associé au personnage de Regan depuis.
De ce fait, nombre de métrages traitant de satanisme verront le jour, dont l'un des plus populaire reste La Malédiction (The Omen - 1976) de Richard Donner.
En 1976, Brian de Palma adapte le roman d'un jeune écrivain alors inconnu: Carrie de Stephen King.




MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE
En 1974, Tobe Hooper réalise un film d'horreur qui marque particulièrement l'histoire du cinéma : Massacre à la tronçonneuse (The Texas Chainsaw Massacre). Malgré une violence jouant plus sur la suggestion que sur la démonstration, le film traîne toujours une réputation d'œuvre sanglante. La faute à une atmosphère lourde et étouffante, et surtout une mise en scène et un montage particulièrement suggestif de Hooper, Massacre à la Tronçonneuse est aussi le chef de file du survival horror,  sous-genre du cinéma d'épouvante, dont Délivrance de John Boorman) pose les bases dès 1972. On retiendra aussi La colline a des yeux (The Hills Have Eyes de Wes Craven - 1977), digne représentant du genre.

LES DENTS DE LA MER
Les Dents de la mer (Jaws de Steven Spielberg, d'après le roman de Peter Benchley) rencontre le succès que l'on connait en 1975. Dans l'histoire du cinéma, il se présente comme étant un film charnière, puisqu'il a rétrospectivement été considéré comme le premier des Blockbuster américain. Roy Scheider, Richard Dreyfuss et Robert Shaw en sont les vedettes.
L'histoire relatée dans le film et dans le livre, peut avoir été influencée par une série d'attaques survenues dans le New Jersey entre le 1er et le 12 juillet 1916 et qui avait été relayée par les journaux. Certains moments du film sont très semblables à ce qui s'est déroulé dans la réalité : les autorités locales qui refusent d'interdire les bains pour la saison estivale, la traque des pêcheurs locaux en utilisant de la dynamite, l'attaque du requin dans un fleuve qu'il a remonté et qui devient un «étang» dans le film... Une grande différence est notable : si dans le film c'est un seul requin qui est la cause du carnage, dans la réalité, il est possible que ces attaques aient été perpétrées par plusieurs requins.
Les Dents de la mer sort sur les écrans américains le vendredi 20 juin 1975 sur un circuit limité de 409 écrans, qui montera à 464 écrans le vendredi 11 juillet, puis 675 le vendredi 27 juillet. Le film récolte $7,061,513 dès son 1er week-end d'exploitation aux États-Unis. À cette vitesse, les 12 millions de dollars de budget sont remboursés en quelques jours. Un mois seulement après sa sortie, le film a déjà rapporté une soixantaine de millions de dollars. Au courant du mois d'août, Les Dents de la mer est le premier film de l'histoire du cinéma à dépasser le cap symbolique des 100 millions de dollars de recettes aux États-Unis. Début septembre, il approche les 125 millions de dollars aux États-Unis. Il finira sa carrière avec 260 millions de dollars sur le marché américain et 210 millions dans le reste du monde.
Durant l'été de 1975, la plupart des gens ayant vu le film ne voulait plus se baigner dans la mer. Une certaine psychose inconsciente au niveau des plages et des bains en mer persiste dans l'imaginaire collectif depuis ce temps.
De nombreuses productions, mettant ainsi en scène des animaux tueurs, voient le jour par la suite, dont l'un des plus connu reste Piranhas (Piranha - 1978) de Joe Dante et trois suites aux Dents de la mer

HALLOWEEN
Halloween : La Nuit des masques (Halloween) est un film d'épouvante américain réalisé par John Carpenter et sorti en 1978.
Les producteurs de films indépendants Irwin Yablans et Moustapha Akkad ont sollicité le réalisateur pour tourner un film à propos d'un tueur psychotique qui s'en prend à des gardiennes d'enfants. Yablans a déclaré à l'époque : «je voulais faire un film d'horreur qui ait le même impact que L'Exorciste». John Carpenter et sa petite amie d'alors Debra Hill commencent à écrire le synopsis du film provisoirement intitulé The Babysitter Murders, mais Carpenter affirme qu'il changera alors le titre en Halloween pour correspondre à la date où se déroulait l'histoire.
Akkad avança 325 000 dollars US pour la production du film, montant considéré comme faible à l'époque. Carpenter a reçu 10 000 dollars US pour diriger, écrire et composer la musique, avec en prime 10% de bénéfices sur les recettes du film.
Halloween a été tourné en 21 jours au printemps 1978 dans le sud de Pasadena en Californie. Une maison abandonnée appartenant à une église a été choisie pour figurer la maison de Michael Myers. Deux maisons sur Orange Grove Avenue (près de Sunset Boulevard) à Hollywood ont été utilisées pour le point culminant du film. L'équipe a eu du mal à trouver des citrouilles au printemps.
Yablans et d'Akkad ont laissé Carpenter et Hill tranquilles lorsqu'ils écrivaient le scénario, terminé en trois semaines.
Hill a écrit la plupart des dialogues entre filles, alors que Carpenter s'occupait du docteur Loomis et de Michael Myers. De nombreux détails du script ont été tirés de l'adolescence et du début de carrière du couple. La ville fictive de Haddonfield, dans l'Illinois fait référence au New Jersey (Haddonfield, New Jersey) où Hill a grandi, et la plupart des noms des rues ont été empruntés par Carpenter à sa ville natale de Bowling Green, Kentucky. Laurie Strode est le nom d'une vieille amie du réalisateur et Michael Myers était le nom d'un producteur anglais.
L'histoire se déroule dans la ville de Haddonfield, dans l'Illinois.  Après avoir tué sa sœur, Michael Myers, âgé de six ans, est interné jusqu'à sa majorité pour ensuite être jugé. Cependant, à l'âge de 21 ans, alors qu'il est transféré pour son procès, il réussit à s'échapper, et prend la route de sa ville natale. Se produisent alors une succession de meurtres. Halloween est considéré comme un classique du cinéma d'horreur, et comme l'un des films les plus influents de son époque, Halloween est devenu l'un des films indépendants les plus rentables de l'histoire avec un box-office de 47 000 000 $. Beaucoup ont suggéré que Halloween encourageait le sadisme et la misogynie. Jamie Lee Curtis voit le jour comme actrice de premier plan.

En 1979, Ridley Scott réalise Alien, le huitième passager, film mêlant science-fiction et horreur. Son succès lui vaudra plusieurs suites et des revenus inattendus. Sigourney Weaver restera prisonnière malgré elle de son personnage de Ripley tout au long de sa carrière.
La même année sort Amityville: La maison du diable. Stuart Rosenberg réalise ce film d'après le roman de Jay Anson, publié en 1977, inspiré de faits réels. Cette information demeure, cependant, sujette à controverse. Le film est suivi de huit suites ainsi que d'un remake de l'original en 2005.


VENDREDI 13
Pour surfer sur le succès d' Halloween, Sean S. Cunningham réalise Vendredi 13 (Friday the 13th - 1980), autre œuvre fondamentale du Slasher. Il donne ainsi naissance au personnage de Jason Voorhees,  l'une des figures mythiques du cinéma d'horreur. Il fut réalisé avec un budget d'environ 550 000 $. Distribué par Paramount Pictures aux États-Unis, et Warner Bros. Dans le reste du monde, Vendredi 13 fut éreinté par la critique, mais rapporta 39,7 millions de dollars au box office américain, devenant l'un des films d'horreur les plus rentables dans l'histoire du cinéma. Le film connut de nombreuses suites et un remake le 13 février 2009. Kevin Bacon y signe ici son premier rôle.
L'histoire raconte qu'en 1957, un jeune garçon nommé Jason Voorhees meurt noyé au camp de Crystal Lake. L'année suivante, deux moniteurs sont également tués. Suite à ces événements, le camp reste abandonné.En 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour l'été, les moniteurs employés par Christy commencent à disparaître les uns après les autres pendant la nuit.
A la base du projet, les créateurs du film commencèrent par étudier l'impact commercial du titre Vendredi 13. Le premier était originellement intitulé Longue nuit au camp de sang, mais Cunningham estima que changer de titre était nécessaire. Le script a été écrit par Victor Miller a crée un tueur en série qui s'est avéré être la mère de quelqu'un, un assassin dont la seule motivation était son amour pour son enfant.
Miller fut mécontent que d'autres réalisateurs décident de faire de Jason Voorhees un tueur dans les épisodes suivants : «Jason était mort depuis le début. C'était une victime, et non un méchant». L'idée de l'apparition de Jason lors du coup de théâtre final figurait dans le script original ; elle avait été suggérée par le maquilleur Tom Savini.

LES GRIFFES DE LA NUIT
Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street de Wes Craven) sort en 1984 et voit la première apparition de Freddy Krueger (Robert Englund). Victime de cauchemars incessants et plus vrais que nature dans lesquels elle est poursuivie par un homme à la face brûlée et aux griffes acérées, la jeune Nancy Thompson décide de se confier à ses amis. Loin de la rassurer, ceux-ci avouent que leurs nuits sont également tourmentées par ce mystérieux et inquiétant Croque Mitaine. Krueger était un tueur d'enfants à Elm Street, qui a tué vingt enfants dans le passé. Furieux, les parents se vengèrent de lui en le brûlant dans sa cachette secrète alors qu'il avait réussit à sortir de prison. Maintenant, son âme hante les rêves des adolescents en les tuant dans leurs rêves, les tuant à la fois dans la réalité. Au point de vue culturel, le personnage de Freddy Krueger a affecté la vie d'une génération entière et reste aujourd'hui un incontournable. Neuf films ont été réalisés depuis le premier opus. Johnny Dep y fait sa premières apparitions significative au grand écran.

HURLEMENTS ET LE LOUP-GAROU DE LONDRES
Toujours en 1980, Joe Dante révolutionne le thème du loup-garou avec Hurlements (The Howling).  Des meurtres en série terrorisent la population de Los Angeles. Une jeune présentatrice télé échappe de peu à la mort suite à sa rencontre avec le tueur en série. Elle décide alors de mener sa propre enquête dans un centre de réhabilitation où les pensionnaires semblent plutôt étranges...
Prix du meilleur film d'horreur et nomination au prix des meilleurs maquillages et meilleurs effets spéciaux par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur en 1981. Ce film reste un grand classique.
L'année suivante en 1981 sort Le Loup-Garou de Londres (An American Werewolf in London de John Landis), au sujet plus proche du mythe initial que le film de Dante.
En voyage dans le nord de l'Angleterre, deux jeunes Américains se font attaquer par un loup-garou. L'un d'eux meurt suite à ses blessures. Transféré à l'hôpital de Londres, le survivant tombe amoureux d'une infirmière. Malheureusement pour lui, les symptômes de son attaque se font sentir assez rapidement. Cauchemars et hallucinations se font de plus en plus fréquents et il deviendra un Loup-Garou.
Ce film opère un retour à certaines sources folkloriques lorsque le héros, sous l'impulsion d'une force irrésistible, arrache ses vêtements avant de se transformer en loup. Il s'agit du premier film à remporter l'Oscar des meilleurs maquillages, récompense créée en 1981.
Le tournage s'est déroulé en février et mars 1981 au Royaume-Uni. Une suite, Le Loup-Garou de Paris (An American Werewolf in Paris), fut réalisée par Anthony Waller en 1997.

HELLRAISER
George Pavlou adapte deux nouvelles de Clive Barker, nouveau génie de la littérature fantastique. Plus que mitigé face au résultat, Barker prend le problème à bras le corps et réalise Hellraiser (d'après son roman The Hellbound Heart) en 1987. Renouant avec une ambiance gothique typique du cinéma d'épouvante anglais des années 1960, l'auteur y insuffle des éléments plus personnels et modernes en prenant pour personnage principal un mort-vivant à la fois horrible et charismatique jouant le rôle d'un amant de vaudeville. Le scénariste Peter Atkins poursuivra la série avec divers réalisateurs et met l'accent sur les Cénobites, démons à l'imagerie gay et sado-masochiste. Le plus connu d'entre eux n'est autre que Pinhead, aujourd'hui une icône du cinéma d'horreur.

L'OPÉRA DE LA TERREUR
En 1981 sort L'Opéra de la terreur (Evil Dead). Premier long métrage de Sam Raimi (réalisé à 20 ans), le film devait s'appeler initialement Book Of The Dead (Le livre des morts). N'ayant pourtant aucun intérêt pour le genre, Sam Raimi pousse à leur paroxysme les ficelles de l'horreur, en y ajoutant un style proche de la bande dessinée et une dose d'humour slapstick.

Un groupe d'amis part en vacances dans une maison perdue dans la forêt. Peu après leur arrivée, ils constatent quelques phénomènes étranges qui vont les amener dans la cave sombre de la maison. Ils y découvrent un livre et un magnétophone. L'enregistrement contenu dans le magnétophone leur révèle que cette maison était celle d'un archéologue qui s'était retiré ici pour étudier le livre intitulé Le Livre des Morts. Relié en peau humaine et écrit avec du sang humain, le Le Livre des Morts  aussi appelé Necronomicon, contient des incantations permettant de réveiller les esprits maléfiques en sommeil.
La suite de l'enregistrement contenant les incantations, le cauchemar commence alors pour la bande d'amis.. Considéré comme culte par ses fans de par son efficacité à susciter une certaine angoisse chez le spectateur, L'Opéra de la terreur  possède aussi indéniablement un second degré porté vers le comique, provoqué par le côté surréaliste des maquillages, les effets spéciaux artisanaux et les excès d'hémoglobine.
Il en résulte une œuvre particulièrement efficace, laissant peu de temps mort au spectateur. Raimi donnera deux suites à son film avec Evil Dead II (Evil Dead II : Dead By Dawn - 1987) et L'Armée des ténèbres (Army of Darkness - 1992).

JEU D'ENFANT
En 1988 Tom Holland réalise Jeu d'enfant (Child's Play) où apparait la célèbre poupée possédée par l'âme du psychopate Chucky, une comédie horrifique à l'humour très acide qui remportera un franc succès auprès du public.
Charles Lee Ray est un tueur en série psychopathe qui, en tentant d'échapper aux forces de l'ordre, est tué dans un magasin de jouets. Avant de mourir, il utilise la magie vaudou pour placer son esprit dans une poupée.
La mère d'Andy Barclay, un petit garçon, lui offre cette poupée qui imite le physique d'un garçonnet roux en salopette. Il s'agit d'une poupée "Brave Gars", qui fait fureur auprès des jeunes à cette époque, et qu'Andy souhaitait posséder...
Faits intéressants, le nom complet de Chucky, Charles Lee Ray, est inspiré de célèbres tueurs : Charles Manson, Lee Harvey Oswald et James Earl Ray.
Prix de la meilleure actrice (Catherine Hicks), et nomination au prix du meilleur film d'horreur, meilleur scénario et meilleur jeune acteur (Alex Vincent).

VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT, VAMPIRE? 
En 1985, Tom Holland nous offre le classique encore inégalé : Vampire, vous avez dit vampire ? (Fright Night) avec Chris Sarandon. Ce film marquera l'imaginaire de la jeune génération des années 80 qui soudainement avait crainte qu'un vampire vienne s'installer dans leur quartier.
Charles Brewster, un adolescent sans histoires, est confronté à un problème de taille: il se rend compte que son nouveau voisin est un vampire. Mais Charles a un autre problème... personne ne veut le croire. Il demandera alors l'aide d'un acteur de films de vampire déchu.
Un scénario bien étoffé rempli d'humour et d'angoisses, ce film est devenu avec les années un grand classique en ce qui concerne les films de vampire et il est indispensable à votre collection.
GÉNÉRATION PERDUE
Génération perdue (The Lost Boys) est un film de Joel Schumacher destiné à un public adolescent et qui traite des vampires. Kiefer Sutherlan y joue l'un d'eux.
L'action se situe dans les années 1980, dans la ville côtière de Santa Carla aux Étas-Unis. Lucy Emmerson emménage avec ses deux enfants, Michael et Sam dans cette petite ville, baptisée capitale du crime. Lors d’un tour à la foire, Michael tombe amoureux d’une jeune fille qui fait partie d’un groupe de jeunes motards. Michael est prêt à tout pour la séduire  : faire une course de moto en bordure de précipice, goûter à une boisson mystérieuse et même devenir membre du clan des créatures de la nuit…
Réalisé la même année que "Near Dark", Génération perdue fonctionne sur le même canevas : des vampires loubards, sadiques et cruels semant la terreur partout ou ils passent, vampirisant au passage un innocent jeune homme, amoureux de l’unique membre féminin du groupe. Et pourtant Génération perdue prend une tournure différente, versant davantage dans le délire rock et grand guignolesque, que dans le chef d’œuvre lyrique et inoubliable. D’ailleurs on peut prendre peur en voyant le nom de Joel Schumacher à la réalisation, capable d’excellents films comme "Flatliners", "Phone Game" ou "Chute libre", Génération perdue fait partie de ses meilleurs films, et rallonge la liste des sympathiques séries B 80’s traitant des vampires "new age" : "Near Dark" justement, "Vamp", "Fright Night" 1 et 2…

LA VENGEANCE DES FANTÔMES
La vangeance des fantômes (Poltergeist) est un film d'horreur américain de Tobe Hooper sorti en 1982. Par contre, ce film pourrait être considéré comme une œuvre de Steven Speilberg. Celui-ci a imaginé l'histoire originale, co-écrit le scénario, a produit le film, était omniprésent sur le plateau de tournage et aurait même dirigé certaines scènes du film.
Dans la petite ville américaine de Cuesta Verde, en Californie, la famille Freeling mène une vie tranquille et sereine, mais d'étranges événements commencent à avoir lieu dans leur maison. En effet, les meubles s'agitent, des objets se déplacent tout seuls... jusqu'à une nuit d'horreur où le vieil arbre du jardin essaye d'avaler le jeune Robbie Freeling, tandis que sa sœur, Carol-Anne, est happée par le placard à jouets et disparaît dans une autre dimension.
Les parents des deux jeunes enfants font alors appel aux services du docteur Lesh, une parapsychologue. Celle-ci les informe que les tragiques événements survenus dans la maison ont pour origine un esprit frappeur. Elle leur explique également que Carol-Anne risque de disparaître à jamais avec l'âme errante qui hante leur demeure si Tangina, une grande médium, ne tente pas de la sauver... C'est alors que commence leur lutte face au paranormal pour récupérer au plus vite la petite Carol-Anne.
 La série des Poltergeist fut frappé d'une étrange malédiction. Le jeune garçon, Oliver Robins,  incarnant Robbie Freeling dans le film, jouait une scène où une marionnette manipulée par des câbles devait l' étrangler pour une scène finale du film mais le producteur et co-réalisateur Steven Speilberg remarqua soudain que l'équipe du film est allée un peu trop loin et a failli étranglé vraiment Robbie.
Lors de la scène finale du film, l'actrice JoBeth Williams,  jouant Diane Freeling, glissait dans la piscine en construction où des squelettes émergeaient de l'eau boueuse mais l'équipe du film a remarqué plus tard que les squelettes utilisés étaient de vrais squelettes! 

Le 4 novembre 1982, Domminique Dunne, jouant Dana Freeling dans le film, est assassinée par son ex-petit ami. Ce qui est particulièrement sinistre, c'est que, pour couvrir les cris de Dominique Dunne qu'il était littéralement en train d'étrangler, ce fou a mis très fort sur la chaîne hi-fi la bande-son du film Poltergeist.
Le dernier évènement clôturant la malédiction planant sur ce film et sans doute le plus atroce. Le 1er février 1988, la jeune actrice Heather O'Rouke,  jouant Carol-Anne Freeling annonçant l'avènement des esprits frappeurs, meurt brutalement lors du tournage de La vangeance des fantômes III  (Poltergeist III) des suites d'une infection intestinale jamais dépistée auparavant. Elle n'avait que 12 ans.

HOUSE

Film réalisé par Steve Miner sorti en 1986

Roger Cobb, vétéran du Viêt Nam devenu écrivain, rend un jour visite à sa tante avec son fils Jimmy. Ce dernier disparaît subitement et sans explication. Les efforts de son père pour le retrouver usent son mariage et son travail. Plus tard, sa tante se suicide, laissant la maison inoccupée. Roger décide de s'y installer. C'est alors que les fantômes de la demeure commencent à s'en prendre à lui.

Ce film est un classique de l'horreur underground. À sa sorti, il a eu un impact considérable, assez pour que l'on en parle aujourd'hui. Son succès fût grandement attribué au bouche à oreille qu'il a provoqué par son style particulier.

Ce genre, mêlant étrange et humour noir, installa un style nouveau dans le domaine du cinéma d'épouvante  

LA SAGA FRISSONS (Scream Trilogy)

Réalisé par Wes Craven en 1996 sur un scénario de Kevin Williamson. Avec Neve Campbell, Drew Barrymore, Courteney Cox, Matthew Lillard et David Arquett.

Le premier film marqua la renaissance du Slasher dans les années 1990. Wes Craven par ce film porte un regard sur le genre et en fait son analyse, les suites poursuivent ce travail, le troisième opus le finalise et va même jusqu'à une mise en abîme totale du genre.

Lorsque Casey Becker, une très belle jeune fille, se fait sauvagement assassiner avec son petit ami, la communauté de Woodsboro devient un lieu où plus personne n'est à l'abri. Par la suite, d'étranges meurtres se succèdent. Un groupe d'amis se réunit accompagné d'un policier et d'une journaliste de presse à scandale pour découvrir qui est à l'origine de tous ces meurtres.  

Le film fut un énorme succès. Il remporta de nombreuses récompenses,tels que les Saturn Award 1997:Meilleur film d'horreur,Meilleur scénariste et Meilleure actrice (Neve Campbell);Les MTV Movie Award 1997:meilleur film et le Festival du film fantastique de Gérardmer 1997:Grand Prix. La saga a rapporté jusqu'à ce jour énormément de succès et d'argent. Un quatrième chapitre est prévu pour avril 2011.


LA SAGA LE PACTE DU SILENCE (I Know What You Did Last Summer & I Still Know What You Did Last Summer)

Le Pacte du silence est un film américain de Jim Gillespie,  sorti en 1997.

Le soir du 4 juillet, jour de la fête nationale aux États-Unis, quatre adolescents fêtent leur entrée à l’université. Cependant, sur la route, ils renversent un homme. Paniqués, ils se débarrassent du corps de celui-ci, le croyant mort... Un an plus tard, Julie James reçoit une lettre sur laquelle est écrit : «Je sais ce que tu as fait l'été dernier». Chacun des quatre amis va alors être confronté à des événements terrifiants. Quelqu'un, manifestement, sait ce qui s'est produit cette fameuse nuit du 4 juillet. Quelqu'un prêt à tout pour assouvir sa terrible vengeance. Mettant en vedette: Jennifer Love Hewitt, Freddie Prince Jr. Ryan Philippe et Sarah Michelle Gallard.

L'autre pacte du silence (I Still Know What You Did Last Summer) est un film américain de Danny Cannon sorti en 1998.

Un ans après le cauchemar qu'elle a vécu et les meurtres de ses meilleurs amis, Julie James a toujours la peur que Ben Willis, le tueur au crochet revienne le croyant non mort. Karla, sa nouvelle meilleure amie, gagne un matin 4 places pour un week-end aux Bahamas. Elle invite donc son petit copain Tyrell, Will "amoureux" de Julie et cette dernière. Mais peu de temps après leur arrivé sur l'île, Julie a le pressentiment que le tueur est là, surtout que certains évènements se sont produits. Mais la peur va bientôt gagner les 4 amis quand ils se rendent compte que le tueur est bel et bien de retour avec la découverte des meurtres du personnel de l'hôtel. Problème : les bateaux ont été détachés et la tempête dehors fait rage. Pour Julie une seule solution reste : il va falloir se battre pour survivre.

Pour ceux qui préfèrent les films d'horreur moins explicites et que je défini comme étant des Suspenses à haute intensité, voici quelques suggestions essentiels à votre collection:

Misery
de
Rob Reiner  1990 d'après l'oeuvre de Stephen King


 Ça (It!)
de
Tommy Lee Wallace 1990 d'après l'oeuvre de Stephen King


Christine
de John Carpenter 1983
d'après l'oeuvre de Stephen King


Peur Bleu (Silver Bullet)
de Daniel Attias 1985
d'après l'oeuvre de Stephen King


Cimetière vivant  (Pet Sematary)
de Mary Lambert 1989
d'après l'oeuvre de Stephen King


L'antre de la folie (In The Mouth Of Madness)
de John Carpenter 1995


Gremlins 1 & 2 de Joe Dante 1984 et 1990


Décadence (Saw) de James Wan 2004


Terreur sous la mer (Deep Blue Sea)de Renny Harlin 1999
La fissure (The Gate) de Tibor Takács 1987







1 commentaire:

Red a dit…

ET VOUS? QUELLE FILM D'HORREUR VOUS A LE PLUS FAIT PEUR OU VOUS A LE PLUS MARQUÉ?

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