Pour le Coup de pouce du mois de mai (actuellement en kiosque), on m’a demandé de fouiller la question. Comme les avis sont vraiment partagés quant à l’amertume (même dans des tests à l’aveugle) je trouvais difficile de trancher la question hors de tout doute… alors j’ai exploré l’aspect «santé» de la chose, notamment en consultant le président de Crudessence, spécialiste en «alimentation vivante»: lui ne dégerme jamais, considérant même que c’est dans le germe que l’ail concentre ses principes actifs.
Mais, faute d’espace (et parce que ça débordait de la question posée), je n’ai pu raconter ce que MOI, je fais avec les gousses d’ail qui commencent à germer. Alors, dégermera, dégermera pas, la banlieusarde? (Roulement de tambours…)
Ni l’un, ni l’autre! Quand je vois une belle gousse qui commence à germer, j’ai juste envie de l’aider à poursuivre ses efforts de germination. Depuis des années, je suis les conseils d’André Grenier (un habitué du forum Jardinez et jasez potager), qui a donné sa technique pour faire pousser l’ail en pot et récolter les feuilles, qu’on utilise ensuite comme de l’oignon vert dans nos plats.
Lui utilise la tête entière, mais personnellement, j’ai pris l’habitude de diviser et de déposer les gousses individuelles directement dans mes pots de fleurs. Sur les photos, vous les voyez en compagnie d’une branche de thym géant. En 2-3 jours, le bout du germe commence à s’extirper de la gousse de façon de plus en plus prononcée, et après deux semaines, vous avez de belles et longues feuilles prêtes à utiliser!
Ça goûte frais, ça goûte bon… et c’est une manière comme une autre de contourner la question au lieu de la trancher!
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