“Et voici le nouvel iPod Touch“, peut-on lire sur le site d’Apple. Sur qu’il est là, ce nouvel iPod Touch. Sur qu’il va se vendre par palettes entières, aussi. Pourtant, même s’il semble toujours aussi complet lorsque l’on se penche sur ses caractéristiques techniques, le nouveau “must-have” de la firme à la pomme n’arrive pas à atteindre le “perfect”. La preuve…
Design
A l’ouest rien de nouveau : ce nouveau modèle est certes plus fin que l’ancien (101g cette fois), mais il traine toujours sa coque arrière en métal, aguichante, c’est une évidence, mais ô combien sujette aux rayures de tout genre. A côté de ça, cet iPod Touch de 4ème génération réutilise les codes posés par ses prédécesseurs, et est équipé d’une prise dock juxtaposant une prise jack et un haut-parleur, mais aussi du classique bouton Home sous son écran, ainsi que de ses 2 touches posées sur sa tranche gauche permettant de gérer le volume. Classique. Mais le tout avait déjà su faire ses preuves par le passé. L’un dans l’autre…
Ergonomie
Pas grand chose à redire sur l’ergonomie générale du bouzin : propulsé par iOS, il affiche du coup une ergonomie qui reste d’une manière générale (à quelques rares exceptions) largement supérieure à ce qu’est en mesure de proposer la concurrence actuellement. C’est réactif, plutôt joli ne serait-ce qu’en écoute audio si on se donne la peine de tagguer comme il faut ses morceaux via iTunes, bref, c’est efficace. Pris en main par contre, c’est peut-être un tout petit peu trop fin pour les personnes ayant des grosses paluches, et l’appareil aurait presque tendance à être facilement lâché lorsque l’on tente d’accéder aux touches de volume. Une habitude à prendre, rien de bien grave cependant.
Maintenant, Apple a doté, de la même façon que l’iPhone 4, son iPod Touch 4G d’un gyroscope, indispensable pour profiter de certains jeux publiés récemment sur l’AppStore. Par contre, la puce A-GPS est elle toujours aux abonnés absents. WiFi obligé donc pour profiter de l’application Plans de Google… Du côté de l’autonomie enfin, pas de réelle surprise : elle se met à fondre assez rapidement dès lors que vous vous lancerez dans une session de lecture de vidéo ou de jeux soutenue. Mais en toute honnêteté, ça reste suffisant pour vous tenir en haleine lors de longs trajets.
Utilisation
Souvent taxé “d’iPhone dénué de sa partie téléphone”, cet iPod Touch ne mérite cette fois pas franchement cette appellation. Et ce pour 3 (principales) raisons. La première étant qu’il est doté d’un écran tactile capacitif 3.5″ certes estampillé Retina (résolution 960×640 pixels), mais pas IPS. Concrètement, ça signifie que l’écran perd au niveau de son angle de vision vis-à-vis de celui équipant l’iPhone 4. Et mine de rien, une fois les 2 appareils mis cote-à-cote la différence se laisse apercevoir. Gênant, surtout lorsque l’on se penche sur le prix demandé par Apple pour un objet de cette envergure. Second point de discorde (déjà évoqué dans nos colonnes) : le fait que le capteur équipant l’iPod Touch 4G soit différent de celui embarqué dans l’iPhone 4 (un problème de place au niveau du boîtier selon Apple…). En résumé : le capteur en question n’embarque ni l’auto focus, ni le Flash, et offre des clichés en résolution 0,69 megapixels (celui de l’iPhone 4 offrant du 5 megapixels, je vous laisse tirer vos propres conclusions…). Du coup, la fonction HDR amenée avec l’iOS 4.1 ne servira qu’à l’iPhone 4. Dommage, tant le résultat offert par cette technologie est probant dans certains cas. On se consolera en se disant que l’appareil peut réaliser des vidéos 720p @ 30fps. Pour ce qui est du capteur frontal par contre, pas de surprise, c’est du simple VGA, qui servira en grande partie à passer vos appels via FaceTime (moins stable visiblement que son équivalent iPhone). Au pire à réaliser des auto portraits en vue de les uploader en tant qu’avatars sur Twitter ou Facebook. C’est toujours ça de pris, dirons nous… Enfin, la RAM embarquée au sein de l’appareil diffère de la quantité équipant l’iPhone 4 : 256Mo ici contre 512Mo pour le mobile d’Apple. Nous y reviendrons.
Passons rapidement sur les points de la lecture audio et vidéo (sublimée grâce au format H.264 et à l’utilisation du 720p), toujours soumises à l’utilisation d’iTunes, sauf si vous vous décidez à passer aux versions payantes de Deezer ou de Spotify, pour se focaliser sur la partie jeux. Taxé à raison de “console portable alternative”, l’iPod Touch tire son épingle du jeu sur le sujet en grande partie grâce à un processeur maison A4 capable de faire des petits miracles bien exploités. La preuve avec certains jeux de l’AppStore utilisant d’une bien belle manière la 3D. Pour en revenir sur le fait que l’appareil soit doté de 256Mo de RAM de moins que l’iPhone 4, je n’ai, pour avoir essayé quelques jeux tirant tout de même sur les tripes de l’appareil, pas senti de grande différence, aussi bien en terme de réactivité que de fluidité. A voir sans doute dans quelques temps, lorsque les développeurs sauront utiliser toutes les ressources de l’iPhone 4…
Enfin, pour en finir sur l’ergonomie, tout comme ses prédécesseurs, l’iPod Touch pourra aussi vous servir à surfer sur le web via Safari Mobile, à consulter vos mail via l’application mail, vous donner l’accès à je ne sais combien d’applications et de jeux via son AppStore, ou bien encore à vous servir de lecteur d’eBooks grâce à l’application iBooks. Classique, vous disais-je, mais très complet.
En bref
Pas de réelle surprise avec ce nouvel iPod Touch. Toujours aussi ergonomique, il use avec efficacité d’iOS pour nous offrir un accès à la fois à de l’audio, de la vidéo, des jeux et du web. Assez pour contenter la plupart des utilisateurs, n’est-ce pas ? Oui, même si on ne comprend décemment pas les choix d’Apple en matière d’écran, de capteur et de RAM équipant son bouzin. Ces 3 critères ayant été revus à la baisse en terme de qualité vis-à-vis de ceux équipant l’iPhone 4. En partant du principe que la version 32Go de cet iPod Touch de 4ème génération est tout de même facturée 309€, on reste en droit de faire la moue…
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